96, Kichi Mikan, M
aniwaki (Québec) J9E 3B1
Même si son parcours post-secondaire l’a amené hors de la Vallée-de-la-Gatineau et si elle a dû d’abord travailler aux États-Unis, la physiothérapeute Lynda Cayer n’avait qu’une seule idée en tête : revenir dans son patelin, dans la communauté algonquine de Kitigan Zibi Anishinabeg.
Elle a réussi avec succès ses études au Cégep de l’Outaouais ainsi qu’à l’Université d’Ottawa. Diplômée en physiothérapie en 1997, c’est aux États-Unis qu’elle a dû faire ses premières armes pendant deux ans et demi.
« J’avais postulé à différents endroits dans la région, mais il n’y avait pas d’ouverture pour moi. Les cliniques privées étaient naissantes. Des recruteurs des États-Unis étaient venus à l’université pour nous parler des offres disponibles. J’ai accepté un poste et après avoir complété mes engagements chez nos voisins du Sud, c’était clair que je voulais revenir chez moi, dans la Vallée-de-Gatineau, afin d’y travailler et de m’y installer », explique-t-elle.
À deux pas de l’entrée Sud de Maniwaki
À son retour, elle obtient rapidement un emploi à la Clinique de physiothérapie Pauline Rowell à Messines, tout près de Maniwaki. Elle y travaille un an et décide ensuite de se lancer en affaires en fondant la Clinique de physiothérapie Lynda Cayer en 2001, dans la communauté algonquine, à deux pas de l’entrée Sud de Maniwaki.
« Je savais que je ne ferais pas ma vie aux États-Unis et je caressais toujours le rêve d’ouvrir ma clinique. Un an après que Mme Rowell m’ait embauchée, j’ai fait le grand saut et, à mon départ, elle m’a gentiment proposé d’amener ma clientèle avec moi. Et ils ont tous suivi. »
PHYSIOTHÉRAPEUTE ET FEMME D’AFFAIRES
Je m’applique à offrir un service de qualité; c’est ma philosophie depuis 24 ans
Dès le jour 1, en 2001, l’agenda est rempli. Et c’est le cas depuis 21 ans! « Oui, je suis en affaires, mais je suis d’abord et avant tout une personne qui offre des services de soins privés. Le côté administratif, ce n’est pas tellement compliqué puisque je n’ai pas à gérer un inventaire. Je m’applique à offrir un service de qualité; c’est ma philosophie depuis 24 ans », mentionne Lynda Cayer qui est spécialisée en orthopédie-musculosquelettique.
Après avoir loué un local pendant neuf ans, Lynda Cayer décide d’acheter son propre édifice en 2010, beaucoup plus grand et tout près de celui qu’elle louait, afin de mieux accommoder sa clientèle. Sandy Lafrenière, technologue en physiothérapie, l’accompagne depuis 2001.
DEPUIS LE JOUR 1, L’AGENDA EST TOUJOURS REMPLI
L’environnement est exceptionnel avec tous les lacs et la nature
Les patients de Lynda Cayer proviennent de partout dans la Vallée-de-la-Gatineau. Certains, qui ont déménagé en Abitibi ou en Outaouais urbain, font la route pour venir la consulter. Cette clientèle, tissée serrée, fait la joie de la physiothérapeute. C’est aussi l’avantage des petites régions, soit de se connaître et de prendre le temps de personnaliser les soins, dira-t-elle.
Son choix de revenir dans la Vallée-de-la-Gatineau pour y travailler et se lancer en affaires est le meilleur qu’elle a fait, avance Mme Cayer. « Dans la Vallée-de-la-Gatineau, il y a moins de stress, il n’y a pas de trafic, le coût de la vie est moins élevé, les gens sont plus proches les uns des autres et c’est moins individualiste. L’environnement est exceptionnel avec tous les lacs et la nature. Et les possibilités d’emplois sont excellentes dans bien des domaines. »
MOINS DE STRESS DANS LA VALLÉE-DE-LA-GATINEAU
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Mélanie Auger, Technologue en architecture
